Dans les années 1970, les constructeurs français de turbines à vapeur lancèrent une recherche d’intérêt général sur les causes des instabilités d’écoulement observées dans les soupapes de régulation et de sécurité de leurs installations de production d’énergie. Électricité de France s’associa à cette recherche confiée à l’ATTAG (Association Technique pour les turbomachines et Turbines à Gaz). L’étude fut conduite, sous la responsabilité de l’auteur, dans le cadre des activités du CETIM (Centre Technique des Industries Mécaniques).
Il fallut attendre 1984 pour faire émerger une solution spectaculaire. Elle consistait en un procédé innovant pour dégrader l’énergie cinétique dans les fluides. Le problème était résolu de manière efficace, mais les bases profondes en restaient mystérieuses.
Aujourd’hui, après de longues réflexions, la situation est suffisamment éclaircie pour que les robinetiers, mais surtout le grand public, soient informés d’une situation nouvelle en physique : à savoir la possibilité de pénétrer dans le monde microscopique pour y semer un grand désordre afin d’éviter le chaos dans notre monde macroscopique.