Porte avion Charles De Gaulle

Porte-avions Charles de Gaulle : Incident soupape de sûreté du 15 Octobre 2010

–  Wikipédia

Après avoir appareillé mercredi 13 octobre 2010 de Toulon, le porte-avions Charles de Gaulle a regagné sa base le 15 octobre. Alors que le bâtiment menait d’ultimes entraînements au large avant son déploiement en océan Indien, un problème technique a été détecté, après détection d’un défaut d’isolation sur une armoire électrique qui commande des soupapes de sécurité au niveau de la propulsion …
Les investigations menées pour identifier le défaut électrique ont mis en évidence un dysfonctionnement sur une soupape de sécurité. Après expertise, la décision a été prise, le samedi 16 octobre, de procéder à un échange standard de la soupape.

–  Libération

(Jean-Dominique Merchet 18 octobre 2010)
L’incident concerne le circuit primaire de la chaufferie nucléaire

La soupape de sécurité défectueuse à bord du porte-avions Charles-de-Gaulle – qui a justifié le report de son départ en mission – est située sur le circuit primaire de la chaufferie nucléaire. Toutefois, prévient le porte-parole de la Marine, «il ne s’agit pas d’un incident de sûreté nucléaire», qui aurait pu mettre en cause la sécurité du bâtiment et de son équipage. «Dans le nucléaire, tout doit fonctionner de manière nominale et nous avons constaté que ce n’était pas le cas».
Que s’est-il passé ? Lors des coupures électriques destinées à remédier au défaut d’isolement d’ une armoire électrique du secteur propulsion – le premier problème identifié dès jeudi – les marins ont constaté de micro-fuites sur l’une des trois soupapes de sécurité du circuit primaire. Cette micro-fuite ne se produisait que lorsque l’alimentation électrique était coupée.
Ce problème ne remettait pas en cause directement la sûreté nucléaire car la soupage – qui ne fermait plus hermétiquement, fonctionnait dans le sens désiré, laissant la surpression s’évacuer en cas d’urgence. …
Sauf en temps de guerre, la Marine nationale doit appliquer les mêmes règles de sûreté nucléaire qu’un exploitant civil, comme EdF. Elle est placée sous le contrôle de l’Autorité de sûreté nucléaire Défense.
Le remplacement de cette soupape est une opération classique sans grosse difficulté technique, estime la Marine. Il faut toutefois stopper complètement les machines et les laisser se refroidir – ce que les marins appellent un «arrêt froid». Les travaux seront réalisés par les spécialistes d’Areva TA (ex-Technicatome) et une soupape de rechange est disponible. Ensuite, viendra une phase d’essais afin d’«éprouver» la nouvelle soupape, en la testant dans des conditions plus extrêmes que celles auxquelles elle est d’ordinaire soumise. Cette intervention technique pourrait durer environ trois semaines.

RTL

par La rédaction numérique de RTL publié le 17/10/2010 à 10:48

Le porte-avions Charles-de-Gaulle encore à l’arrêt. Une intervention de plusieurs semaines est nécessaire sur le porte-avions Charles-de-Gaulle pour changer une soupape de sécurité, a annoncé hier la Marine nationale. Parti en mission mercredi soir, pour la première fois depuis deux ans, le Charles-de-Gaulle a été contraint de rebrousser chemin le lendemain en raison d’un problème électrique et est revenu dans son port d’attache de Toulon, dans le Var.

Cette fois-ci, il s’agit d’un problème de soupape… Retour sur la « saga » Charles-de-Gaulle
Parti en mission mercredi soir, le Charles-de-Gaulle a été contraint de rebrousser chemin le lendemain en raison d’un problème électrique.

Ce problème a mis en évidence un dysfonctionnement sur une soupape de sécurité, qu’il faut donc changer, précise le communiqué.

Le Monde.fr

avec AFP | 17.10.2010 à 09h00 • Mis à jour le 17.10.2012 à 16h29
Le porte-avion Charles de Gaulle immobilisé pour plusieurs semaines.

Le porte-avions Charles de Gaulle sera immobilisé « plusieurs semaines » afin de réparer l’incident technique qui avait contraint le navire à regagner mercredi soir son port d’attache de Toulon.
Alors qu’il était au large de Toulon, …, le porte-avions nucléaire avait été contraint mercredi de rentrer à quai pour « corriger un défaut d’isolement électrique détecté sur une armoire de contrôle d’une soupape de sécurité du circuit de propulsion arrière », a rappelé le Service d’informations et de relations publiques des armées (Sirpa).
« Ce défaut d’isolement électrique a été traité », a-t-il ajouté, mais « les investigations menées pour identifier le défaut électrique ont mis en évidence un dysfonctionnement sur une soupape de sécurité ». Si bien que « après expertise, la décision a été prise ce samedi 16 octobre de procéder à un échange standard de la soupape ».
Le Sirpa a expliqué que « pour réaliser cet échange, il était nécessaire de procéder à un arrêt complet de l’ensemble propulsif arrière », en ajoutant que la durée d’intervention était « estimé à plusieurs semaines ».

Avis

Consulter la page : Le principe de pire action appliqué aux soupapes

ainsi que celle relative à la  Documentation

Au sujet de l'auteur Michel Pluviose

Michel Pluviose, Ingénieur, docteur d’état ès sciences, professeur honoraire du Conservatoire national des Arts et Métiers (CNAM), a été titulaire de la chaire de turbomachines, et : - Directeur du laboratoire de l’ATTAG (Association Technique pour les Turbomachines et turbines à Gaz), - Responsable des activités "fluides compressibles" au CETIM (Centre Technique des Industries Mécaniques), - Scientifique de haut niveau mais aussi homme de terrain, il a été ingénieur chez Hispano-Suiza, à la SNECMA, - Responsable du traité "Machines hydrauliques et thermiques" aux Techniques de l'Ingénieur.

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