Plaque à trous

Le principe de pire action appliqué aux plaques à trous

Le principe de fonctionnement est le suivant : le fluide mis en vitesse dans la restriction de section qui lui est imposée, dégrade son énergie cinétique en aval par l’effet d’élargissement brusque.
Cette dégradation d’énergie est souvent accompagnée d’instabilités et de zones chaotiques, comme on peut l’observer sur la vidéo ci-dessous.

 

Description d’un vistemboir adapté aux plaques perforées.

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Dans la cavité, des différences de vitesses importantes sont créées entre un écoulement supersonique central et des écoulements subsoniques périphériques. 
Cette différence de vitesses est plus grande que la vitesse moyenne des molécules ; le mouvement de celles-ci devrait en être profondément affecté. 
Les écoulements, bloqués par des cols soniques sont indépendants. On impose à l’écoulement un mélange brutal avec des échanges de quantité de mouvement très intenses. Cet écoulement est stable et la dégradation de l’énergie cinétique est rapide et plus importante que dans un évasement brusque simple.
Le spécialiste reconnaîtra que le rendement d’un tel dispositif est épouvantable.
 C’est de la très mauvaise mécanique des fluides ; cependant elle va se révéler fort utile.

Au sujet de l'auteur Michel Pluviose

Michel Pluviose, Ingénieur, docteur d’état ès sciences, professeur honoraire du Conservatoire national des Arts et Métiers (CNAM), a été titulaire de la chaire de turbomachines, et : - Directeur du laboratoire de l’ATTAG (Association Technique pour les Turbomachines et turbines à Gaz), - Responsable des activités "fluides compressibles" au CETIM (Centre Technique des Industries Mécaniques), - Scientifique de haut niveau mais aussi homme de terrain, il a été ingénieur chez Hispano-Suiza, à la SNECMA, - Responsable du traité "Machines hydrauliques et thermiques" aux Techniques de l'Ingénieur.

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